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    Patrimoine

    Église

    Eglise St Martin

    Monument historique Eglise Saint Martin de Biriatou

    L'église est connue depuis 1305. L'édifice a souffert de sa position sur la frontière qui a entrainé, à quatre reprises, des occupations espagnoles dévastatrices (1525, 1636, 1793, 1813). L'édifice a été fortement restauré au 19è s. C'est un bâtiment rectangulaire, entouré de son cimetière. Il est doté d'un clocher-porche ouest et d'une ancienne maison communale sur un 2è porche côté Nord. A l'intérieur, deux niveaux de tribunes, reconstruits en 1882, encadrent la nef au plafond lambrissé peint. Inscrite MH depuis le 16 décembre 2010 (Site Ministère de la Culture). 

    Autel et retable  

    Maitre-autel de forme tombeau galbé avec son retable en bois sculpté, doré, peint. Celui-ci compte un registre avec le tableau de Saint Martin encadré de l'intérieur vers l'extérieur par des pilastres jumelés à fut cannelé et chapiteau dorique. Entre chaque paire de pilastre apparait un espace simplement peint en faux marbre, achevant de conférer à l'ensemble son aspect classique. 

    Aucun fronton ne vient couronner l'entablement rectiligne simplement surmonté d'un grand Christ en croix derrière lequel se trouve le mur du chœur, plat, agrémenté d'une peinture représentant un paysage (Jérusalem?). Daté du 17è s-18è s. Objet inscrit MH depuis le 22 avril 1977 (site ministère de la Culture) 

    Tabernacle 

    Tabernacle en bois sculpté, doré et peint. Il affecte la forme d'un édicule bordé de deux colonnettes à chapiteau composite et fût lisse; la porte est cintrée et représente en bas relief le Sacré Coeur surmonté d'une croix sur fond de nuée et entourée de rayons lumineux. Dans les écoinçons, deux têtes d'angelot ailés , dans l'espace entre la porte et les colonnes : motif de quadrillage. Daté du 19è s. Objet inscrit MH depuis le 22 avril 1977. (Site Ministère de la Culture) 

    Redoute Louis XIV

    La redoute Louis XIV est érigée entre les communes d'Urrugne et de Biriatou. Elle a certainement été construite à la même époque que les autres redoutes c'est à dire entre le 4è quart du 18è s et le 1er quart du 19è s afin de protéger la frontière des guerres franco-espagnoles de 1793-1795 et 1808-1814. Recouverte de végétation , les photographies ne rendent pas sa structure visible en particulier depuis le sol. Un croquis en a été réalisé par F. Gaudeul pour l'ouvrage collectif, Urrugne, Editions Ekaina, Bayonne, 1989 Inscrite Monument Historique depuis le 18 novembre 1997. 

    Cette redoute a été réalisée sur un mont commun à Urrugne (Hameau de Béhobie) et à Biriatou. C'est en raison de sa situation surplombant l'Espagne et l'Ile des Faisans qu'elle a été baptisée redoute Louis XIV. Elle est bâtie sur un plan dont la forme est celle d'un pentagone irrégulier. L'escarpe qui la constitue en son centre est élevée en pierres calcaires et sa longueur est de 4 m environ. Un parapet et un fossé de terre d'une largeur de 5 à 7 m entourent le tout. Un rempart de forme arrondie prolonge l'ensemble vers le nord. Les dimensions totales sont de 60 m du nord au sud et de 90 m d'est en ouest. Le côté sud Ouest est dégradé par la végétation tandis que les autres présentent un état acceptable (Site du Ministère de la Culture Rédigé en 2009).

    Les traditions

    Le jeu de l'oie (antzara jokoa) : Même si le nom ressemble étrangement à celui de notre enfance, ce jeu de l'oie, Antzara Jokoa en basque, n'a rien du traditionnel jeu de plateau pour enfants. Ce jeu de tradition basque se déroule chaque année pendant les fêtes du village de Biriatou. 

    La règle du jeu est simple : Devant un public connaisseur, plusieurs jeunes à cheval, traversant un portique sous lequel est suspendue une oie au bout d'une corde, doivent arracher le cou de l'animal. Le premier participant, le roi, possède un sabre. Les joueurs suivants doivent arracher le cou à main nue. Même si dans le temps, ce jeu se pratiquait avec une oie vivante, elle n'est aujourd'hui autorisée que si la bête est tuée auparavant. L'origine de ce jeu est assez floue. On pense néanmoins qu'il s'agissait, à l'origine, d'un rite initiatique pour marquer le passage des enfants à l'âge adulte.